« Les Paradis Artificiels » s’inscrit dans mes recherches sur la substitution du réel par les images. Je m’intéresse particulièrement à l’artificialisation des espaces naturels qui disparaissent avec l’urbanisation. L’histoire relate un bord de mer qui n’existe plus qu’à l’état d’image, sur les écrans d’une grande ville, et dans la mémoire d’une femme.
L’installation audiovisuelle se présente comme le décor d’un film qui se déroule dans les couloirs du métro. Elle place le visiteur du point de vue de la protagoniste. Autour d’elle, des écrans diffusent en boucle le même paysage d’une mer paradisiaque qui ressemble à celui de son enfance. Elle se souvient. L’obsession de cette femme pour sa mer s’est incarnée dans l’éternel mouvement des vagues. Comment l’absence crée-t-elle du fantasme ? C’est la question qui anime ce projet. À n’y voir que du bleu *.
* Ne s’apercevoir de rien.