« Les Paradis Artificiels » s’inscrit dans une recherche sur la substitution du réel par les images. Je m’intéresse à la disparition des espaces naturels au profit de leur artificialisation. L’histoire relate un bord de mer qui n’existe plus qu’à l’état d’image, sur les écrans d’une ville, et dans la mémoire d’une femme. L’installation audiovisuelle se présente comme le décor d’un film, dans les couloirs du métro. Elle place le visiteur du point de vue de la protagoniste. Autour d’elle, des écrans diffusent en boucle le même paysage d’une mer qui ressemble à celui de son enfance. Elle se souvient. L’obsession de cette femme pour sa mer s’incarne dans l’éternel mouvement des vagues. Comment l’absence crée-t-elle du fantasme ? C’est la question qui anime ce projet. À n’y voir que du bleu *.

* Ne s’apercevoir de rien.

Exposition au centre culturel Una Volta (Corse), 2024
Exposition au Centre d’expérimentation Cdex (Montréal, Canada), 2016